Bran O'Driscoll le vagabond
10/10/2015 16 Sean Jonathan Sexton justboy, charles-pic@TUMBLR & okinnel
| Sujet: be my doll Sam 10 Oct - 16:02 | |
|
PSEUDO/PRÉNOM Sean. AGE 24 ans. RÉGION/PAYS France. PRÉSENCE : 7 / 7 jours du moins je vais essayer. COMMENTAIRE(S) Ce forum c’est l’idée du siècle, j’adore ! AVATAR Jonathan Sexton. CRÉDITS gothicmoviegifs@TUMBLR, justboy, William Shakespeare. LE MOT DE LA FIN J’espère me plaire ici, parce que j’adore le concept ! |
Bran O’Driscoll ♫
“Stars, hide your fires; Let not light see my black and deep desires.”
Bran et sa carrure impressionnante, costaud au possible, et pourtant d’un pas si léger qu’on pourrait croire qu’il vole ; Bran c’est l’homme lunatique, qui peut vous accueillir avec un sourire si doux et qui dans l’heure suivante ne vous calcule et ne vous décoche un mot. L’âme de cet homme est difficilement atteignable. On raconte que son cœur lui a été arraché et qu’on ne lui a laissé que l’âme pour s’émouvoir. On le croit invulnérable mais il ne l’est. Il s’avère sensible au charme féminin, à leurs jolies tenues, leurs jolis mots, leur beauté indéfinissable. Il les connait par cœur toutes ces silhouettes, il les surveille nuit et jour, inlassablement. Mais soyez sans crainte Mesdames, vous pouvez lui faire confiance, il est de ces hommes, aussi muet qu’une tombe qui vous écoutera et épongera vos larmes, si gentil, si agréable. Mais veillez à ne pas enfreindre les règles, il y est intransigeant. Il abhorre l’irrespect, et tient à ce que l’on fasse honneur à l’hôte qu’est Monsieur. D’ailleurs, quand il juge que vous lui faites honneur, il s’empresse de vanter vos mérites. A l’inverse, vous verrez ô combien l’homme peut être aussi noir que ses cheveux de jais, sombrant dans une violence qu’il réprime depuis bien trop longtemps. Il est comme l’eau qui dort, et à ce qu’on raconte, il vaut mieux s’en méfier. Mieux vaut être dans ses petits papiers, vous n’avez aucun secret pour lui, l’homme de main de Monsieur. |
PRÉNOM(S), NOM : Bran O’Driscoll. Bran signifie corbeau en irlandais. Monsieur lui a toujours dit apprécier sa signification. SURNOM : Aucun surnom n’est accepté par le jeune homme. ÂGE, NAISSANCE : on dit qu’il est âgé de 27 ans, mais il ne fête pas son anniversaire. RÔLE AU MANOIR : Son rôle n’est pas exactement défini. Shane déambule dans les couloirs, il inspecte, observe, fait ce qui n’est pas fait correctement. Tout doit être parfait. Il est comme le gardien du manoir. Il sait tout, il voit tout, il entend tout. Il est les yeux et les oreilles de Monsieur, un soutien indéfectible. RELATION AVEC MONSIEUR : Monsieur n’est pas seulement la personne à laquelle il se soumet. Il est celui qui lui donne la chance d’exister. Monsieur et Bran ont une relation bien particulière parce que si Bran possède une confiance aveugle envers cet homme, Monsieur sait que son sbire est digne de sa confiance. C’est la raison pour laquelle il lui confie les tâches de la plus haute importance, mais souvent les plus ingrates. CARACTÈRE : lunatique, persuasif, discret, à l’écoute, observateur, mystérieux, rigoureux, charismatique, minutieux, mature, responsable, placide, rusé, exigent, troublant, doux comme virulent. FORCES : sa capacité à lire en vous comme dans un livre ouvert, son sens de l’observation, la relation de confiance qu’il entretient avec Monsieur. Mais surtout, cette façon qu’il a d’être à l’écoute qui vous pousse irrémédiablement à lui faire confiance. FAIBLESSES : Il n’accepte pas la défiance. Malgré son calme apparent, Bran est de nature instable car violent et il devient vite incontrôlable lorsque quelque chose ne lui convient pas. Quand il ressent ce besoin, il se doit d’aller jusqu’au bout pour éviter la frustration. Mais surtout, les femmes le rendent dingue. Il s’éprend d’un corps comme d’un esprit, et lorsqu’une femme intègre son esprit, elle s’y répand comme un poison pour le consumer à petit feu, lui faire perdre la tête jusqu’à ressentir ce besoin indispensable d’exclusivité pour qu’à jamais elle lui appartienne. Une femme a trop de pouvoir, mais il est essentiel qu’elle ne le sache pas. SIGNE DISTINCTIF, PARTICULARITÉ : Insomniaque au possible, il vit de nuit comme de jour et dort très peu, mais lorsqu’il a besoin de repos, c’est grâce à une petite boite à musique qu’il trouve le sommeil. les notes scelléescitation
‘’ J’ai encore fait un rêve… mes nuits sont pourtant courtes. Monsieur, vous savez que je fais de mon mieux pour que ces pensées nocives ne reviennent. Mais les insolentes, sans cesse, me hantent. Elle était là, cette femme dansant dans sa robe blanche, les pieds humides dans l’herbe trempée sous la rosée du matin. Elle avait cette couronne de fleurs, de magnifiques roses, et ce sourire… Elle resplendissait. Elle virevoltait comme un oiseau savourant sa liberté, elle riait d’un rire éclatant qui illuminait les jardins comme un soleil. Elle nageait dans le bonheur, courait en chantant, en dansant, respirant la bonne odeur du parfum du printemps. Je l’observe, je dessine ses contours du bout des doigts, je la devine, je sais qu’elle est amoureuse, mais pas de moi. Elle en aime un autre, un garçon plus chétif, plus magnanime, plus érudit. Mais jamais il ne lui reviendra. Il est mort. L’homme git au fond d’un lac, où je l’ai moi-même noyé, l’étouffant de toute la force que je possédais. Il n’y a rien de plus doux et jubilatoire d’enlever la vie à quelqu’un qui ne la mérite pas. Mais la pluie a commencé à tomber, et dans le lac elle m’a trouvé les mains encore plongées sur le visage tétanisé et sans vie de son bien-aimé. Vivement je me suis retourné lorsqu’elle a crié que j’étais un monstre. Je l’ai suivie, j’ai accouru jusqu’au jardin où elle dansait avec tant de bonheur. A ce moment-là, elle était laide. Bien trop triste, démunie, abattue, elle se laissait tomber dans l’herbe boueuse, abîmant sa sublime robe blanche. Elle se laissait mourir et me suppliait de mettre fin à sa souffrance. Je lui mentis alors. Je sais que c’est mal, mais je lui dis que j’avais surpris son bien-aimé en train de séduire une autre femme. Et là, sur moi elle s’est jetée, m’embrassant avec virulence, me faisant tomber à la renverse ; « Fais-le moi oublier ! » Disait-elle entre deux baisers s’installant à califourchon au dessus de moi comme si c’était elle qui maitrisait la situation. Qui est-elle pour me dicter ce que je dois faire ? Monsieur, j’ai le regret de vous dire que j’ai recommencé. Pardonnez-moi, mais elle a rejoint son amant, à la différence qu’elle aura eu une mort lente et douloureuse. Vous ne trouverez pas le cadavre, je m’en suis débarrassé. Je l’ai frappée à mort, je l’ai faite hurler pour qu’elle comprenne que je ne suis pas un engin de substitution. Elle ne m’aimait pas, elle n’avait donc plus sa place parmi nous. A la manière de la rose blanche gorgée de sang, la robe de mademoiselle était bordeaux. J’ai trouvé le tableau magnifique lorsque je l’ai allongée dans l’herbe gisant sur un parterre de fleurs. Et puis je me suis réveillé. Dites-moi, Monsieur, était-ce vraiment un rêve ?’’*** La nuit est tombée depuis de nombreuses heures, l’aube n’est pas encore prête d’arrivée, et si le manoir dort paisiblement, il y a un homme qui arpente les corridors, en silence, le visage dissimulé par l’ombre, éclairé par intermittence à la lueur de la lune. Bran fait sa garde. Il ne dort plus depuis plus d’une heure, et il a délaissé ses quartiers pour s’assurer que tout se déroule comme prévu. Il n’y a pas un bruit sauf le bruit chatoyant du vent qui siffle et agite les branches. Sur son chemin, il remet en place une chaise mal rangée. Il ravive ensuite le feu de la cheminée, inspecte toutes les pièces pour ensuite s’aventurer dehors. Il n’est pas près d’aller se recoucher, sa nuit est terminée. Il s’engouffre dans les jardins, au milieu des roses rouges qu’il affectionne tant. Il s’arrête un moment pour respirer leur doux parfum. Fermant les yeux, son esprit divague, il pense, il songe, il se perd. Il ouvre les yeux au son d’un bruit dans les feuillages. Il y a quelqu’un. Il a localisé l’endroit d’où provenait le bruit. Approchant à pas de loup, il fait face à une femme apeurée qui bafouille : « Je ne parvenais pas à dormir. » Elle a échappé à sa vigilance. Ca ne fait rien. Lui tendant la main pour l’aider à se relever, il ne dit rien, se contente d’étudier sa fragilité apparente. Elle se hasarde à une autre question, intriguée : « Etes-vous tracassé ? Vous ne dormez quasiment pas. » Elle l’a remarqué, c’est donc qu’elle possède une curiosité dérangeante, mais qui ne le distrait pourtant pas. Doucement, il extirpe une rose du feuillage et il la lui tend : « Elle est pour vous. » C’est un joli cadeau, elle est magnifique. Rougissant, la jeune femme le remercie discrètement et conquise, elle lui souffle : « Vous êtes un mystère que j’aimerais percer à jour. » A ces mots, tandis qu’elle le regarde d’une paire d’yeux envoutés, il lui décoche un sourire et comme un ordre non-négociable, il lui déclare : « Il se fait tard, mademoiselle. » Et ne lui laissant pas le choix, Bran la porte dans ses bras pour la ramener dans ses quartiers, qu’elle ne quittera plus ce soir, il s’en fait le serment. La jeune femme se blottit dans ses bras, en extase face à tant de protection en ces lieux peu accueillants. La princesse lui fait confiance. Quand il la dépose lentement sur son lit, elle a du vague à l’âme, elle espère que l’homme lui dira quelque chose, mais il ne lui dit rien, alors elle suggère timidement : « A demain ? » Il acquiesce, prêt à fermer la porte, et un sourire niais vient embellir le visage de la douce jeune fille. Ce soir-là, mademoiselle rêva de son prince charmant, passant la plus belle de ses nuits ici. Quant à Bran, il pénétra dans sa chambre, ouvrant un tiroir à clé pour en extirper un dossier : là, il inscrit deux croix dans son tableau à côté des mentions : ‘à surveiller’ et ‘profil idéal’. Refermant soigneusement son tiroir après avoir rangé le dossier, et il repart faire sa ronde. Là encore, c’est un rêve. Depuis l’arrivée de ces femmes, il y a de quoi perdre la tête. *** Il ne se souvient pas de la violence des coups sur son corps meurtri, mais son corps porte les stigmates d’une lourde punition ; il sait qu’il a pourri dans ce cachot pendant un long moment, mais il ne saurait dire combien de temps. Il se souvient de l’odeur nauséabonde qui a chassé le parfum prononcé des roses comme il se souvient du froid qu’il a pu ressentir, le corps à moitié nu. Et ce silence oppressant comme les liens lui ligaturaient les poignets. Il n’a pas crié, seulement attendu dans cette position inconfortable, parce qu’il sait pourquoi il s’est trouvé là. Il a été odieux, il n’a pas su se contrôler. Monsieur l’a mis en garde, s’il ne peut se définir des limites à ne pas franchir, il subira sa colère. Et comme à chaque fois qu’il recommence, la sentence tombe. Ereinté, fatigué et lacéré, il attend patiemment dans le noir, que vienne la lumière. les métamorphoses - 2015
THÉ OU CAFÉ : Le thé. Le café n’a pas un bon effet sur lui. PLAT PRÉFÉRÉ : Il n’a pas de préférence, il mange ce qu’on lui propose. COULEUR FAVORITE : le vert. C’est la raison pour laquelle il adore les jardins. ATTIRANCES : les femmes et toujours les femmes. Leur apparence frêle et chétive et leur force de caractère, leurs courbes si élancées et parfaites, leurs lèvres pulpeuses comme le fruit, leurs yeux profonds. Elles le tueraient à petit feu. TUES L'AMOUR : la désobéissance, l’irrespect et l’impolitesse. Une femme rebelle et malpolie qui jure ne saurait lui convenir, il aime la douceur, la légèreté, la candeur. EXPRESSION FAVORITE : Celle qu’il arbore, ce sourire effronté qui vient se nicher sur ses lèvres quand il est satisfait de quelque chose. S’il vous arrive de voir ce sourire, c’est que quelque chose d’horrible s’est passé.
|
|