PRÉNOM(S), NOM :Nastasiya Petrenko. A défaut du nom paternel qu'elle ignore, elle porte celui d'une mère aigrie. Nasta n'a pas connaissance de son réel prénom, c'est sa famille adoptive qui l'a renommée aussi, en googlisant au hasard des prénoms slaves pour un retour aux sources inutiles. Ils se sont portés sur Nastasiya, renaissance. Elle les imagine les yeux mouillés de larmes devant une telle poésie, parfaite pour symboliser la nouvelle vie qui les attendrait tous ensemble. Une vie à laquelle elle a tourné le dos sans regrets, incapable de leur rendre un centième de leur amour. Elle les aime pourtant, à sa manière distanciée et maladroite, et c'est justement par amour qu'elle les a libérés d'elle. SURNOM : Depuis qu'elle a tourné le dos à sa famille adoptive, elle refuse d'utiliser l'identité qu'ils lui ont offerte. Chaque épisode de sa vie, la plus faible connaissance s'accompagne d'un nouveau prénom. Nastia les choisit souvent loufoques ou surannés. Elle aime Vesper ou Silver, Polly ou Betty, et n'en prend aucun au sérieux.  ÂGE, NAISSANCE : 29 ans, date de naissance incertaine, Vinnista. PAYS, VILLE : Moscou, Russie. ETUDES, PROFESSION : Nastia a suivi (tardivement) un cursus en sciences politiques et relations internationales, avec une spécialisation géopolitique, terrorisme et défense. Elle se présente comme consultante mais ne travaille pas vraiment. Ou souvent. CARACTÈRE : sauvage, froide, peu loquace, brillante, indifférente, secrète, cynique, calme, brutalement honnête ou complaisante selon les interlocuteurs, solitaire, méfiante, éteinte, désintéressée, résignée, mélancolique, magnétique, déraisonnable, parfois excessive, observatrice, peu prompte aux jugements, malléable lorsqu'il le faut, intransigeante le reste du temps. FORCES : Son détachement, son absence d'empathie, sa matière grise prolifique. FAIBLESSES : Son asymbolie à la douleur qui l'empêche de la ressentir, elle mais aussi la peur qui en découle, son coeur et son corps mal armés contre les émotions ou les sentiments qu'ils ne ressentent que trop peu souvent mais au centuple, son désintérêt pour le sort du monde, le sien inclus. SIGNE DISTINCTIF, PARTICULARITÉ : Nastia souffre d'asymbolie à la douleur depuis l'enfance. Elle ne ressent pas la douleur physique, même si elle affecte son corps de la même façon que tous les autres. Cette absence a créé chez elle un manque grandissant, une rage intestine, une colère impossible à apaiser. Elle déteste ne pas comprendre, ne pas pouvoir appréhender quelque chose d'aussi simple et qu'on lit souvent dans les livres. Nastia imagine que c'est sa condition qui l'a privée de l'apprentissage normal des émotions car beaucoup découlent de la peur, de la douleur, annihilées chez elle. Son corps est strié de nombreuses cicatrices plus ou moins visibles. Certaines découlent de l'enfance et sont inconscientes : sans douleur ou sans peur, le cerveau n'a pas le réflexe de retirer la main d'une flamme, par exemple. Mais les plus nombreuses sont liées à l'adolescence, là où la frustration fut la plus forte. Nastia creusait des sillons profonds sur sa peau claire et regardait s'écouler la rivière de son sang en sentant son ventre fondre sous une rage brûlante, celle d'échouer, de ne rien maîtriser, de ne rien ressentir. Son corps est malade, son cerveau n'est pas vraiment fonctionnel non plus. Il a un réel problème, il est trop distancié, il ne ressent pas grand chose, pas souvent. En revanche, c'est une machine puissante. Nastia retient vite, apprend tout et s'est découvert un réel talent pour les langues... dont elle ne fait rien, l'ambition n'ayant jamais été son fort. FICHE DE PRÉSENTATION : https://metamorphoses2.forumactif.org/t93-des-bouteilles-a-l-amer  CRÉDITS : aftersnow, Damien Saez