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| le salon des domestiques, troisième étage. | |
| Auteur | Message |
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Le Narrateur le maître du jeu
21/08/2015 59 partout et nul part le diseur, le conteur une drôle d'entité © mélopée
| Sujet: le salon des domestiques, troisième étage. Dim 4 Oct - 15:37 | |
| le salon des domestiques
- le début de la fin - Bien loin de la préciosité du Manoir, le troisième étage est réservé aux dortoirs des domestiques et à leur petit salon. Lieu de vie, ce dernier accueille le personnel du Manoir à chaque repas puis, le soir, leur permet de se rassembler après leur journée de travail. Une table en bois siège au centre de la pièce ; face à elle, une armoire noire cache quelques livres, jeux de société et paquets de cartes. A l'opposé, un modeste piano jonche le mur blanc, près de trois canapés en cuire.
Explications SUJETS OUVERTS : Aux domestiques de la maison n'étant pas occupés au hall. POSSIBILITÉ DE JEU : Les domestiques sont libres de se distraire comme ils le souhaitent, jouer aux cartes, bavarder, etc. Ils peuvent néanmoins être appelés à tout moment par Monsieur. |
| | | Boris Maccauley le tailleur de rosiers
06/10/2015 31 LE SALON DES DOMESTIQUES. LOLA. JAMIE DORNAN. WESLEYNATOR. TUMBLR.
| Sujet: Re: le salon des domestiques, troisième étage. Mer 7 Oct - 9:22 | |
| Il grogne et il soupire: un supplicié en enfer. Il a trouvé les portes du hall closes — en retard, en retard, affreusement en retard — et il a encore plus honte du soulagement qu'il a ressenti. Se mêler à ces demoiselles, ces horreurs, ces harpies? Très peu pour lui. Il sera sans doute puni mais Mac s'en fiche, oh oui il s'en fiche, pour l'instant, ses yeux sont vrillés dans ceux de son adversaire et il grogne et il soupire. Il est pourtant très apprêté, prêt à recevoir mesdemoiselles: l'air coupant dans le costume de circonstance, rasé de frais, ses cheveux soigneusement coiffés et gominés; il a même l'ombre d'un sourire courtois sur la lippe, son arme la plus mortelle. Et pendant un instant, rien qu'un instant, il a envie de découper quelque chose avec. Mais à la place il grogne et il soupire, déplaçant une pièce sur l'échiquier où les noirs disparaissent peu à peu: il est en train de perdre lamentablement, et son adversaire de le laminer méchamment. Il lui reste deux tours, trois pions et un roi — ça fait deux tours et deux pions en trop pour que le plateau réflète son état d'esprit. Finalement, dans un énième soupir, il se redresse pour abattre son dos contre le dossier de son fauteuil, comme pour s'écarter d'un jeu qui l'agace ( il déteste perdre, mais préfère penser que son agacement vient d'autre chose) en détournant les yeux: il embrasse la scène, tous ces hommes en noir qui jouent et rient et s'amusent, d'un regard distant. « Je suis las, » révèle-t-il finalement à son adversaire, avant de se lever d'un pas énergique pour se diriger vers le piano qui trône dans un coin de la pièce. Il s'y assied. Les vrais musiciens sont en bas, en train de faire plaisir à Monsieur et à mesdemoiselles de vraies notes, de vraie musique; Mac ne connait que quelques accords hésitants. Mais il joue tout de même, quelque chose d'entraînant et de discordant, qu'un domestique lui a appris il y a une éternité de cela, n'importe quoi pour noyer la mélodie qui s'échappe du hall jusqu'au petit salon. - Spoiler:
- boris a trouvé les portes du hall closes, trop en retard. malgré son statut de valet, il est monté au salon des domestiques alors que sa place était auprès des demoiselles. - boris joue aux échecs avec quelqu'un dans le salon des domestiques, et est en train de perdre lamentablement. il grogne, soupire et s'agace tout seul sans mot dire, jusqu'à se lever raidement en laissant simplement tomber qu'il est las. - il s'assied au piano et commence à jouer n'importe quoi, fort, pour ne plus entendre la musique qui leur parvient du hall.
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| | | Curtis Seymour le tailleur de rosiers
06/10/2015 22 Au troisième étage abruti Lee Pace remercions submvrine
| Sujet: Re: le salon des domestiques, troisième étage. Jeu 8 Oct - 8:44 | |
| Les cartes s'abattent sur la table, à côté de lui, une partie d'échec se déroule. Tout pour tuer le temps, entre les jeux solitaires et ceux de logiques, ils avaient de quoi s'occuper... Malgré tout, le temps de défilait jamais assez vite. Un soupir, puis un autre et encore un autre, jamais de la même personne. L'ennui les avait tous envahit, l'ennui les tuait tous à petit feu. C'était à son tour de soupirer tandis qu'un retardataire qui se retrouvait coincé dans ce salon s'installa près du piano, pour étouffer les bruits du hall. De son côté, Curtis enviait ceux qui avait rejoint les demoiselle, il aimerait tant voir leur réaction en goûtant ce que la cuisine avait préparé. Mais tous furent condamner à attendre le vide. Il abat alors sa dernière carte, la partie est terminée, une vulgaire partie de solitaire, n'ayant ni d'argent pour miser dans un poker et ne connaissant aucun autre jeu de carte, il s'était donc rabattu sur un petit ''plaisir'' solitaire pour tuer le temps. S'il avait put, il aurait été s'enfermer en cuisine pour préparer d'autres desserts, à croire qu'il ne cherchait qu'a gaver ceux qui dégusteraient ses plats. C'est vrai qu'il lui arrivait parfois de rêver des les voir gonfler à vu d'oeil et de les transformer en bout de steak, de biens étranges images qui semblaient se dessiner sans raison dans son esprit. Morbide d'un certain point de vue, inquiétant de l'autre, voulait-il un jour s'adonner au cannibalisme ? Il l'ignorait, cette pratique était à ses yeux à mi-chemin entre le fantasme et le dégoût absolu. Son esprit s'égare, revenant peu à peu à la réalité en percevant quelques fausses notes par le pianiste, sans doute n'était-il pas aussi talentueux que certains musiciens ici. Mais il ne pouvait le blâmer, Curtis n'était guère plus talentueux. Et au fond, cela faisait du bien un peu de musique, le silence et les échos du hall étaient devenus infernal aux oreilles du petit commis. Un second soupir de sa part et il fini par ouvrir enfin la bouche et on put entendre le son de sa voix légèrement vibré dans la pièce. « C'est loin d'être une glorieuse soirée. Personne ne sait jouer un peu de jazz ? Un piano tout seul, c'est un peu triste, surtout que notre ami n'est guère le meilleur qui soit » Il sourit. « De plus, le jazz, ça met toujours un peu plus d'ambiance que le vacarme de la soirée de monsieur. » Son regard se perd à travers la pièce, tous semblaient avoir perdu la joie de vivre dans cette pièce tandis que lui. Lui, ce même sourire restait accroché à ses lèvres, il se veut apaisant et bienveillant, mais le même mensonge qui se répétait sans cesse sur son visage, sans qu'il ne s'en rende compte. Ce mal de vivre qu'il cache au fin fond de lui, cette lassitude. - Spoiler:
- Curtis jouait au solitaire (rien de bien captivant - Il propose aux musiciens du dimanche de la maison de montrer leur talent et de mettre un peu d'ambiance dans le salon
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| | | James Hopkins le tailleur de rosiers
05/10/2015 28 biagbadwolf, lise. thomas brodie sangster ghost.writer
| Sujet: Re: le salon des domestiques, troisième étage. Jeu 8 Oct - 11:54 | |
| La journée avait été longue, pour le jardinier. Le soleil tapait agréablement en cette fraîche journée, et réchauffait son corps transit du froid du matin. Il avait l’habitude, le blond, de se retrouver dehors et ce par tous les temps. Les plantes de Monsieur n’attendait pas qu’il fasse froid pour prendre soin d’elle-même toutes seules. De temps en temps, le jeune homme s’occupait des plantes qui se trouvaient à l’intérieure – et elles étaient légion – mais elles demandaient aussi moins de soin. Après sa journée de travail, James se rendit dans la petite chambre qui lui était assignée et se débarrassa de ses vêtements de travail, et de la crasse sur ses doigts, de la terre accumulée sous ses ongles parce que le jeune homme n’aimait pas tant que ça travailler avec des gants. Une fois rafraichi, le jardinier se rendit dans le petit salon des domestiques. Il n’y allait pas souvent, James. Il n’aimait pas spécialement sa solitude – si on savait lire en lui, on découvrirait qu’il la détestait, en fait – mais il n’aimait pas non plus se retrouver au milieu du bruit et des discussions animées que les domestiques pouvaient parfois avoir. Ceci dit, il préférait ça à la présence des jeunes filles que le maître avait récemment fait entrer au château. Elles le mettaient mal à l’aise. Et la musique qui s’échappait du hall était comme un rappel constant qu’elles étaient là, toutes aussi prisonnières que lui mais victime d’un sort peut être plus terrible encore. Mais bientôt, une nouvelle mélodie se lève et gronde depuis le salon. James ouvre la porte, et son regard se porte tout de suite sur un valet qu’il a déjà croisé quelques fois, qui fait glisser ses doigts de manière un peu incertaine sur le piano du coin de la pièce. James tourne ensuite son regard noisette vers l’autre domestique, celui qui a parlé. Il n’ouvre pas la bouche, se dirige d’un pas posé vers la bibliothèque. Il a lu presque tous les livres qu’elle contient, certains plusieurs fois. Ils sont tous là, prisonniers. Certains depuis plus longtemps que d’autres et l’ambiance n’est pas à la fête, pas alors que l’on sait tous que des jeunes femmes capturées quelques jours plus tôt servent de distraction à Monsieur, en ce moment-même. Est-il le seul que cela dérange vraiment ? « Cette musique ne me dérange pas. » Fait-il au bout d’un certain temps, son regard à nouveau posé sur le pianiste improvisé. Il préfère ça, il préfère ça à la musique de la fête qui se déroule en bas. Il préfère qu’elle soit noyée, étouffée, il ne veut pas y penser. - Spoiler:
- James entre dans la pièce un peu avant que Curtis ne prenne la parole - Il se dirige vers la bibliothèque sans répondre à personne - Au bout d'un certain temps il ouvre la bouche pour dire que la musique de Boris ne le dérange pas
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| | | Balthazar Cromwell le tailleur de rosiers
07/10/2015 42 Salon des domestiques. Nickel Andrew Scott Noway, moriarty.
| Sujet: Re: le salon des domestiques, troisième étage. Jeu 8 Oct - 12:52 | |
| Quelque peu las par mon travail de la journée, je me traine dans le salon des domestiques, loin du bruit presque agaçant de la réception dans le hall. J’ai passé la journée avec ma brigade à confectionner de bons petits plats pour Monsieur et les demoiselles, des entrées aux desserts en prenant un soin tout particulier dans chaque détail et dans la présentation. Si Monsieur avait une réputation à tenir, il n’était pas le seul. Et si quelque chose se passait mal, cela retomberait sans doute sur ma tête. Je n’avais aucunement ma place dans le hall, je n’étais pas un domestique qu’on montre, pas un valet pour servir ni un musicien pour ravir les oreilles. Cependant, je demanderai certainement à l’un des valets un résumé de la soirée dès que je pourrais mettre la main sur l’un d’eux. Probablement demain. Aujourd’hui en tout cas, je ne pouvais ni satisfaire ma curiosité, ni dormir à cause de tout ce raffut. Trois hommes étaient déjà présents dans la pièce quand je fis mon entrée mais j’étais trop rongé par l’envie d’assister aux festivités d’en bas que je ne fis pas vraiment attention à eux. Je m’approchais de la bibliothèque, écoutant les notes sortant du piano. Mon choix est vite fait, qu’importe le livre de toute façon je n’arriverai jamais à me concentrer dessus ce soir. Mais il me servait d’ancre, de prétexte, donner à mes mains quelque chose à faire, à mes yeux quelque chose à voir et à mon esprit quelque chose à imaginer. Une voix un peu familière me fit relever la tête et j’écoutais silencieusement les deux « hommes » enfin plutôt un, l’autre semblait tout juste majeur. Il avait l’apparence d’un adolescent mais je savais qu’il fallait se méfier des apparences. L’autre plus mature, je le reconnaissais vaguement, il était l’un des pâtissiers du manoir. Je jetais un coup d’œil vers l’homme au piano avant de m’inclure dans la conversation avec un air amusé. « Ce n’est pas ce piano là que je maitrise. Mais celui-ci a au moins le mérite de camoufler la soirée d’en bas. »Mon propre piano n'aurait pas grand intérêt pour ça. A moins de mettre le feu au manoir mais je ne voyais pas vraiment à quoi cela pourrait me servir sur le long terme. - Spoiler:
- Balty a fini son service de la journée et n'a pas sa place dans le hall, il se rend donc dans le salon des domestiques. - La bas, il choisit vaguement un livre pour s'occuper avant d'enfin observer les lieux. - Il s'inclut dans la conversation en essayant de plaisanter (avec ou sans succès)
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| | | Boris Maccauley le tailleur de rosiers
06/10/2015 31 LE SALON DES DOMESTIQUES. LOLA. JAMIE DORNAN. WESLEYNATOR. TUMBLR.
| Sujet: Re: le salon des domestiques, troisième étage. Jeu 8 Oct - 22:43 | |
| « Cette musique ne me dérange pas. » Un sourire un peu fou écorche sa lippe et, comme une fausse moquerie à la réplique de Seymour un instant plus tôt, les doigts de Mac s'abattent méchamment sur les touches, le faisant lui-même grincer des dents. “ Cette musique ne le dérange pas! ” reprend-t-il, chaque syllabe chantée sur un énième accord faux et archi-faux; mais il y a quelque chose d'attendrissant à son dévouement, sa concentration sans faille, comme un enfant qui s'efforce de ne pas remarquer ce qui se passe autour de lui qui ne lui plait pas. « Ce n’est pas ce piano là que je maitrise. Mais celui-ci a au moins le mérite de camoufler la soirée d’en bas. » répond le chef au-dessus de la mélodie grinçante, et Mac sourit, et Mac sourit. Ses doigts semblent trouver un rythme; une mélodie délicieuse, il y a longtemps oubliée; mémoire musculaire ou gain de chance? La musique devient entraînante — pas parfaite, loin de là, ni du jazz, vraiment pas — mais c'est endiablé, c'est faux, c'est vrai, c'est cru, c'est hideux, c'est simple, et finalement, boum, tout s'arrête. Mac se décale sur son siège et tapote la place à côté de lui. “ Allons, allons, pas de timidité entre nous, ” dit-il au chef. “ Ne vous a-t-on pas dit à tous que la soirée était à la fête? Et aux fêtes on danse et on s'amuse. ” , reprend-t-il à l'adresse des autrs domestiques présents. (C'est un peu désespéré, mais c'est dit de bon coeur). “ Personne ne sait chanter, par hasard? ” Sourire désabusé. Très vite, de nouveau ses doigts sur le clavier, les accords désarccodés, la vraie musique enfin noyée; paix. - Spoiler:
- faussement enjoué, boris se met à jouer n'importe quoi pour de bon; un fou, un enfant qui bloque le monde autour de lui. - il finit par jouer ce qui ressemble à un vrai morceau, avant d'inviter balthazar à le rejoindre sur le banc du piano; et, quelqu'un parmi les domestiques, à chanter.
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| | | Curtis Seymour le tailleur de rosiers
06/10/2015 22 Au troisième étage abruti Lee Pace remercions submvrine
| Sujet: Re: le salon des domestiques, troisième étage. Lun 12 Oct - 14:00 | |
| « Ah ah ! » un éclat de rire qui sonne faux, comme ce sourire doux qui reste accroché à son visage abruti. « Je ferais un bien piètre chanteur en ce qui me concerne, je n'ai pas la fibre artistique. » Un regard vers son chef de cuisine. « A part lorsqu'il s'agit de travailler des gourmandises sucrées. » enfin une vérité qui sortait de sa bouche, c'était si rare. C'était presque un instant magique pour lui de faire face à la réalité, c'était à la fois doux et affreux, d'une sombre splendeur. Il soupire, ne bougeant pas de sa place. Il préférait resté en retrait au final, même s'il fait parti de ceux qui ont brisé le silence, il fini toujours par s'enfermer dans celui-ci, jamais il ne va au bout des choses et toujours il reste a stagné dans son état actuel. Un soupir muet, fatigué de rester enfermé dans cette pièce, il voudrait bien sortir un peu, respiré l'air frais de la nuit. Ou alors plonger la tête la première dans ses fourneaux, sentir la douce odeur qui s'élève dans la cuisine et se laissait bercé par celle-ci.
Il fini par se lever tout en sortant délicatement une cigarette de sa poche. Doux plaisir mortel, un luxe qu'il s'offrait que trop rarement. Il se dirige vers ce qui leur sert de rangement pour mettre la main sur quelques allumettes ou alors un briquet. Dans ses veines recherches, il tombe sur une enveloppe. Comme chacun dans cette pièce s'ils avaient été à sa place, il reconnaît la doux parfum planant sur l'enveloppe, il sait immédiatement que cela leur est adressé. Il se retourne alors vers ses collègues, la cigarette entre les lèvres et quelques questions en tête. « Personne n'aurait des allumettes ou un briquet ? Sinon, je crois qu'on ne nous a pas oublier finalement ce soir. » Il ouvre l'enveloppe et laisse glisser son contenu sur la table du salon. Tous peuvent apercevoir cette note ravissantes, n'est-ce pas ?, tous pouvaient reconnaître la plume de l'expéditeur. Ces quelques mots étaient accompagnés de nombreuses photos et noms, sans doute ceux des douces invitées de monsieur. Son sourire s'élargit, c'était surprenant un tel geste de sa part, l'intérêt du pâtissier s'éveilla immédiatement, un nouvel éclat brillant dans son regard. - Spoiler:
- N'ayant aucun talent artistique, Curtis décide de ne pas se joindre au groupe improvisé par ses collègues - Il a trouvé une cigarette et envisage de consommer ce petit plaisir, mais ne trouve ni allumette, ni briquet - Il trouve une mystérieuse enveloppe
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| | | Balthazar Cromwell le tailleur de rosiers
07/10/2015 42 Salon des domestiques. Nickel Andrew Scott Noway, moriarty.
| Sujet: Re: le salon des domestiques, troisième étage. Mer 14 Oct - 16:46 | |
| Je garde les yeux fixés sur notre pianiste du soir, essayant de retrouver son nom. Je connaissais même seulement de vue la très grande majorité des employés de ce manoir. Être discret et petit avait toujours ses avantages après tout. Il me disait vaguement quelque chose. J’avais identifié Curtis, il ne me manquait que le nom du musicien et du jeune homme présent dans la salle. « Boris, c’est ça ? » je lui demande en m’approchant du piano. La mélodie se fait plus douce, plus coordonnée et je suis son invitation m’asseyant à sa droite afin de pouvoir le regarder pleinement. Mon œil gauche n’est plus ce qu’il était et j’ignore encore comment il en est arrivé là mais ses reflets lactés me fixent dans le miroir des que j’ai le malheur d’en fixer un. Des formes, j’en vois mais elles sont totalement floues. En me plaçant systématiquement à la droite de tout le monde, je m’assure de n’avoir aucune mauvaise surprise, utilisant mon bon œil pour tout voir. J’observe ses mains glisser sur le piano, me demandant si je parviendrai à en sortir au moins une note correcte. Après le refus de chanter de Curtis, je tente lentement de poser une de mes mains sur les touches, gâchant sans doute la mélodie du musicien, pianotant sur deux touches blanches et tentant de créer une harmonie avec les sons de l’autre paire de mains à mes côtés. Mais des notes étranges me reviennent et j’enlève rapidement ma main. « Comme je le disais, je n’ai jamais vraiment touché ce type de piano. J’ai peur de ne pas être à ta hauteur. » Je dis en tentant calmement de passer directement au tutoiement, après tout, nous sommes tous collègues et nous vivons tous dans ce manoir. Même si l’idée qu’un tout jeune commis de cuisine me tutoie me fait un peu frissonner d’horreur. Un bruit de papier attire mon attention et mon attention se reporte sur mon ami pâtissier. Une enveloppe à la main. Je me lève pour lui tendre les allumettes qui se trouvent dans ma poche, sortant par la même occasion une cigarette de mon étui tout en essayant de voir ce qu’il a en main. « Qu’est-ce que tu as trouvé là ? » Je lui demande en craquant ma propre allumette. « Vous préférez qu’on ouvre la fenêtre pour fumer ? » J’interroge les autres occupants dans la pièce en mettant la cigarette aux commissures de mes lèvres. - Spoiler:
- Balthy essaye d'identifier les occupants de la pièce et demande son identité à Boris. - Il suit l'invitation de ce dernier mais abandonne vite en constatant son manque de talent. - Il offre des allumettes à Boris tout en lui demandant ce qu'il y a dans l'enveloppe. - Il propose aux autres personnes de la pièce d'ouvrir une fenêtre pour fumer.
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