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 le hall, rez-de-chaussée.

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AuteurMessage
Le Narrateur
Le Narrateur
le maître du jeu



21/08/2015
59
partout et nul part
le diseur, le conteur
une drôle d'entité
© mélopée


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MessageSujet: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyDim 4 Oct - 15:24

le hall
- le début de la fin -
Monsieur vient de quitter la pièce, laissant derrière lui le cadavre encore tiède de l'effrontée qui a osé faire entendre sa voix. Une mélodie se met à raisonner, et transforme maladroitement le hall en salle de bal. La pi-ce est vaste, presque vide. Seuls les murs sont habillés de vieux portraits d'inconnus en tenue de noblesse et d'immenses fenêtres qui donnent sur l'extérieur ; on peut y apercevoir les jardins dans la pénombre. Au fond, deux longs escaliers se rejoignent sur le pallier du premier étage, l'un à gauche, l'autre à droite, ils forment une sorte d'estrade sur laquelle Monsieur a fait son discours. Sous les escaliers, trois portes, toutes verrouillées.

Explications

SUJETS OUVERTS : Aux demoiselles enlevées, aux valets qui servent boissons et amuse-bouches ; et aux musiciens, qui jouent de leur instrument sur l'estrade.
POSSIBILITÉ DE JEU : Si vous faites partie des trois catégories de personnes citées plus hauts, votre personnage ne peut pas sortir du hall. Néanmoins les détenus peuvent essayer de quitter la pièce, mais elles seront bloquées par les valets et/ou les portes fermées.
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https://metamorphoses2.forumactif.org
Ksendra Schönborn
Ksendra Schönborn
la rose égarée



04/10/2015
91
la coupe de champagne à la main, le sourire railleur, silhouette au comportement hautain dans le hall.
cara.
keira knightley.
betsy.


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MessageSujet: Re: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyMar 6 Oct - 0:38

Elle ne sait pas comment elle a atterri dans ce lieu qui lui est inconnu. Quatre murs qui l'entourent, ornés de gravures, d'œuvres représentant des faciès méconnus. Ksendra observe ces gens, les silhouettes droites et parfois courbées sous la surprise du corps qui tomba sur le parquet. Un simple haussement de sourcil, comme le témoignage d'une indifférence qu'elle ne dissimule pas. Elle ne se pose aucune question, ne se sent pas concernée par la mort subite et inexpliquée. Once d'intrigue qui s'empare d'elle tout de même, curieuse de la malédiction qui s'est abattue sur la désormais défunte. Se retrouve-t-elle dans un jeu, une émission télévisée, sans avoir été prévenue à l'avance ? La carrure inanimée ne bouge plus, décore le sol de cette infamie qui ne se plaindra plus. Elle hausse les épaules alors que l'homme disparaît, le suivant du regard, prunelles attentives aux mouvements de celui qui semble être le Maître de Jeu. Le soupir qu'elle laisse échapper d'entre ses lippes, les autres semblent immobiles. Elle ne sait pas combien ils sont dans cette salle majestueuse, elle n'en a pas grand chose à faire. Ambiance palpable. Atmosphère d'une soirée dansante, des valets, la douce mélodie qui parcourt ses tympans, souvenir d'une scène où elle aimerait mettre les pieds. Ksendra doit être l'une des premières à se permettre un mouvement, un simple geste, un pas vers les coupes de verres, odeur de l'alcool qui l'attire, le regard qui se pose sur celui qui tient le plateau. Du champagne, peut-être ? Ses doigts fins attrapent le verre qu'elle porte à ses lèvres, première gorgée révélatrice, l'ombre d'un sourire qui s'esquisse alors que sa voix s’immisce et glisse sur les notes de musique. « Au moins, on ne peut pas dire qu'il n'a pas de bons goûts. » lance-t-elle naturellement, faisant aussi bien référence à la boisson, qu'aux femmes dans la pièce, dames qu'elle toise d'une œillade rapide, ainsi qu'aux hommes qui semblent s'occuper des festivités culinaires.

Résumé:
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Alicia Bellagi
Alicia Bellagi
la rose égarée



05/10/2015
71
Dans le hall
Marie
Emilia Clarke
shiya


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MessageSujet: Re: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyMar 6 Oct - 12:36

Je ne savais pas où je me trouvais. Mais il se passait décidemment de drôles de choses dans cet endroit. J’avais compris que j’avais été « kidnappé » et enfermé dans ce manoir. A vrai dire le style me plaît beaucoup. Les tableaux des ancêtres sûrement ornaient le hall, j’étais intrigué par tous ces gens autour de moi. Je voulais parler des personnes qui étaient représentées sur les tableaux. Cela me rendait folle. Je voulais en savoir plus. J’avais déjà essayé hier de collecter des informations auprès des valets, mais rien à faire. Je n’ai pas réussi à savoir qui gouvernait ces lieux et où je me trouvais exactement. Je ne savais pas non plus dans quel pays je me trouvais, mais est-ce que j’étais dans le même monde. Peut être que la magie existait ? Je ne pouvais être sure de rien en fait.
Alors que j’étais dans mes pensées, j’aperçus au loin un peu d’agitation. Un corps se trouvait par terre, sans vie, inanimé. Un mort ! Oh mon dieu ! Mais que c’était-il donc passé ? J’approchais donc du corps, je voulais en savoir plus, j’étais curieuse. Le cadavre n’avait pas « bonne mine », si ça se trouve il allait se réveiller et se mettre à me sauter dessus pour me manger. Non il faut que j’arrête de regarder les séries télévisées, ça ne me va pas du tout. Mais ce que je me souviens c’est que « Monsieur » était passé par là, je n’avais fait que entendre sa voix, je ne l’avais pas vu. Mais la personne qui venait de mourir avait sûrement osé hausser le ton envers lui et cela avait mal tourné.
Le hall était juste immense, au loin je voyais les escaliers qui partaient soit vers la gauche ou vers la droite. J’avais juste envie de partir, mais en même temps j’avais envie de prendre un verre et il se trouvait qu’un « majordome » s’avançait vers moi pour me proposer un verre. Je ne savais pas ce que c’était exactement mais cela me donnait envie.
Le breuvage avait un goût qui me semblait bon. Mais je me rendais compte que je n’étais pas seule dans le hall d’autres jeunes femmes comme moi étaient là. Mais une en particulier, le verre à la main m’intriguait. Je n’avais pas eu l’occasion de lui parler. J’étais à deux mètres d’elle. « Salut, tu ne trouves pas ça bizarre cet endroit quand même ? »

Spoiler:
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Lior Eden
Lior Eden
le tailleur de rosiers



06/10/2015
73
dans le hall.
fancy/kenny
gaspard ulliel
hollow bastion (avatar)


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MessageSujet: Re: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyMar 6 Oct - 13:53

monsieur a fixé les règles, le virtuose l'observe du coin des yeux. devant lui, l'assemblée qui s'étend à perte de vue. des jolis minois, des femmes innocentes sans aucune envergure. festin fragile, festin docile. il souris, tendrement. dieu qu'il aimerait les prendre en pitié, ces captives, ces prisonnières. mais il a donné son âme à monsieur, il ne reviendra jamais sur sa parole. d'une oreille attentive, il boit les paroles de son maître avant que ce dernier ne quitte la pièce. une femme meurt, déjà soupire-t-il tandis qu'il attrape, de ses mains expertes, l'instrument de son art. une longue harpe, une harpe d'une beauté extrême et rare. de ses yeux, il fixe le maître d'orchestre qui ne tardera à sonner le départ de la musique. il entraperçoit les autres mélomanes, ne les gratifie d'aucun signe distinctif et patiente. puis, lorsque le bâton se lève, son coeur cesse de battre. lui qui ne respire que pour la musique vit l'instant qui précède les premières notes comme un instant crucifié dans le vide, suspendu dans l'espace-temps. lorsque le bâton retombe, ses doigts viennent caresser une première corde, puis une seconde. la mélodie retentit dans l'assemblée, calme cette dernière, dompte les femmes tandis que les valets, eux, effectuent leur danse se mêlant à la foule. parfois, lior se surprend à les envier mais pour rien au monde il n'échangerait sa harpe contre un plateau en argent.

résumé:
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Némésis Pajol
Némésis Pajol
la rose égarée



04/10/2015
69
dans le hall
heilwidis/Héloïse
la magnifique kaya scodelario
shiya


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MessageSujet: Re: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyMar 6 Oct - 18:48

Étais-je en plein délire ? Un simple rêve – ou cauchemar – dont j’allais être l’héroïne jusqu’à ce que mon colonel ne me tire de mon lourd sommeil ? Certainement, personne n’aurait osé enlever un gendarme, même si il ne s’agissait que de moi, la pauvre Némésis, la digne Pajol, une contradiction qui se lisait sur mon visage comme un livre ouvert. J’observai les alentours, à la fois inquiète et perdue face à autant de luxure et de charme. Je perdais mon regard devant autant de demoiselles mais aussi d’hommes qui semblaient dévoués corps et âmes à nous surveiller, nous divertir ou nous engraisser, à en voir la quantité de canapés et de petits fours qui nous étaient proposés. Je m’avançais vers le corps encore tiède, tué de sang-froid par l’un des hommes de la salle. Étonnement, je n’avais eu aucune réaction, la rapidité du geste m’avait empêché de réagit, de peut-être empêcher ce drame, dans le meilleur des cas, risquant ma vie pour la sienne comme on me l’avait enseigné durant toute ma vie. Je me penchai vers la jeune femme en regardant attentivement cette dernière. Sa mort avait était rapide et indolore, son meurtrier semblait savoir comme s'y prendre, avait-il lui aussi eu une formation digne de ce nom pour atteindre ce degré de perfection ? Je me redressai avant de tourne les talons pour faire face à la table où se dressait des plats d’argents, orné de toast qui semblaient être au saumon qui dégageait une odeur exquise. Je doutais avoir sentie un poisson de cette sorte sentir aussi bon. Je reniflai avant de me redresser. Il n’était pas question que je m’aventure à goûter ses mets et ses boissons, un accident semblait si vite arrivé dans cet étrange endroit. Je réfléchis rapidement en regardant les murs qui étaient ornés de trois portes. Pourquoi personne n’avait cherché à s’échapper de cette utopie, cette douce atmosphère à au ton pesant. Personne n’avait réagi à la mort de la jeune femme, tout le monde restait apeuré, loin de ce cadavre. Déterminée, je me dirigeai vers l’une des portes sous l’un des escaliers mais, à peine arrivé à mon but, l’un des hommes de la pièce m’observa alors que j’essayais de tourner la cliche. Enfermée. Piégée. Je forçais, tapais contre la porte de bois en m’en faire saigner. L’un des valets mit sa main glacé sur mon bras. Ma main s’écrasa sur sa joue, réaction militaire. Sa réponse fut d’une rare violence. Il m’assainit d’un nouveau coup au visage, mon équilibre et la table me sauva d’une chute. L’arcade ouverte, la douleur brulante sur mon front, non, je ne rêvais pas.

résumé:
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Daisy Heughan
Daisy Heughan
la rose égarée



05/10/2015
57
dans le hall.
marianne.
jenna coleman.
timeless.


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MessageSujet: Re: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyMar 6 Oct - 19:11


Daisy se tient dans la foule, encore plus muette que d’habitude, les yeux ronds et le souffle court. Le froid s’immisce dans ses veines, la peur lui coince la gorge. Elle frisonne violemment. Les questions se fracassent les unes contre les autres dans son esprit, mais elle n’ose pas se les poser sérieusement, car elle sait qu’elle n’a aucune réponse. Elle regarde autour d’elle, remarque les petits détails. Des portraits. Un jardin plongé dans la léthargie de la nuit. Elle observe les escaliers, se demandent où ils mènent tous. À une sortie, peut-être ? Mais la notion d’échappatoire lui reste étrangère. Comment pourrait-elle s’enfuir, si elle ne sait pas où elle se trouve ? Daisy observe les autres. Des femmes, toutes des femmes, belles, élégantes, inquiètes, indifférentes. Elle observe la panoplie d’émotions qui se trouvent sur leurs visages. Puis, une voix s’élève, grave, rassurante et inquiétante. Il parle, l’homme, là, avec ses habits hors de prix et son sourire charmeur. Qui est-ce ? La question est ridicule, mais omniprésente. Un tournoi, un mariage. Et puis, soudainement, un craquement, qui résonne dans la tête de Daisy comme un gong, ça ne la fait pas sursauter mais ça lui glace le sang, à un tel point qu’elle se croit un moment transformée en statut de glace. Ses yeux s’ouvrent, la boule dans sa gorge s’agrandit, et elle ne peut dévier son regard de celle qui vient de s’écrouler. Pas de doute, son cou est brisé, pas de toute, elle est morte, froidement assassinée sous tous les regards. Daisy prend une longue inspiration, réalisant qu’elle avait cessé de respirer. Ses yeux se remplissent malgré elle de larmes, cette fille est morte, elle est morte, elle est morte, ne cesse-t’elle de répéter. Les mots résonnent, peine de mort, mort, mort. Serrant la mâchoire à s’en faire mal, Daisy secoue la tête et fait disparaître les larmes au moment où l’homme quitte et la musique débute. Et en un instant, le spectacle d’horreur se transforme en un bal élégant. Les serveurs portent des coupes de champagne et on joue une mélodie agréable à l’autre bout de la pièce. Certaines femmes bougent, parlent entre elles, une tente de s’échapper. Daisy reste immobile, incapable de bouger un muscle. Puis elle entend une voix à son oreille, et il faut plusieurs secondes avant qu’elle ne réalise qu’on lui parle, et elle tourne ses grands yeux vers l’interlocuteur. C’est un homme, qui lui propose une coupe. Elle le fixe un instant, avant de lui donner un sourire nerveux, un sourire qui n’en est pas un, et saisit une coupe. “Merci” répondit-elle à demi-voix. Elle ne boit pas – qui sait ce qui s’y trouve ?


RÉSUMÉ:
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Polyne Noirclère
Polyne Noirclère
la gardienne des roses



13/09/2015
173
dans le hall.
perséphone/lily.
jack o'connell
© wildworld


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MessageSujet: Re: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyMar 6 Oct - 19:17

L’échine de la morte brûle encore ses phalanges ; il toise durant un temps le cadavre ; brunette aux orbes ambrées, désormais la voilà qui fixe, la bouche ouverte, l’infini. Aucunes tâches rougeâtres, le parquet est intact, Polyne se félicite. Il est minuit, et les festivités débutent. Il entend siffler depuis l'estrade les notes morses des musiciens ; au loin, il aperçoit Lior et sa harpe ; ses prunelles tentent un instant de croiser les siennes avant de se fixer sur l’assemblée féminine. Des dames, des dizaines de dames ; des silhouettes identiques, des mâchoires fines, des chevelures tantôt nouées, tantôt libérées. On les a accueillies sans les connaitre, et désormais on laisse les courageuse s’enivrer d’une liqueur qui viendra chatouiller leur tendre gosier. La nuit promet d’être longue ; dans un coin, Polyne s’enfonce à l’instar d’une ombre ; immobile, il tient son plateau à tartelettes ; jaunes citrons, blanches meringuées ; lorsque devant lui une demoiselle, puis une autre passent, il tend le bras, les invite à se saisir du met. Et tandis qu'elles tiennent leur flûte de champagne, il observe, muet, le spectacle que ces filles lui offrent. Polyne reconnait l’une des robes, il reconnait l’une des coiffures et croit même sentir les effluves d’un parfum qu’il a lui-même choisi. Il aurait voulu s’attarder sur ce visage familier, mais au loin, un violent tumulte fait sursauter la carcasse du valet ; d’un même mouvement, il tourne la tête pour la découvrir ; la folle frappeuse de porte qui s’agite sous les yeux de l’assistance. Brave soldat, Polyne s’en va maîtriser l’animal ; première tentative échouée ; coriace, la bête réplique et fait glisser les tartelettes au sol dans un fracas métallique. Déjà agacé par l’affrontement ; le poing du bougre s’en va caresser le minois de la poupée en colère ; cette fois, le rouge coule.
résumé:
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Galaad Warner
Galaad Warner
le tailleur de rosiers



05/10/2015
16
dans le hall.
eve, red stars, backwards, comme tu le sens.
dylan o'brien.
(av) glass skin.


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MessageSujet: Re: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyJeu 8 Oct - 20:13

Il joue - ses doigts en cavale tombent plus lourdement qu'habituellement sur le piano, boum, boum boum. Reste d'un coeur qui ne bat plus, vestiges d'une vie qui erre déjà là-bas. Il essaie de l'attraper de ses notes douloureuses et silencieuses, c'est tout doucement qu'il joue son air monotone qu'on lui impose. Il y a dans les vibrations une colère qu'il tait - la mâchoire serrée et les yeux clos. Le morceau ne s'arrête jamais, mais il se languit de l'instant précis ou il pourra cesser cette mascarade étouffante. Le gamin n'est pas bon au jeu des mensonges, il fait toujours tomber les masques d'un rire désabusé.  Quand le corps imposant de monsieur s'est éloigné depuis un certain temps, quand il est sûr que le capitaine de ce navire fantôme a disparu par-delà les rivages, alors il déraille, il panique. C'est beau, les morts, quand ça tombe. Il a le rire au bord des lèvres et le ventre juste à côté et il veut vomir et s'esclaffer et crever parce que ce n'est vraiment pas gentil de laisser une pauvre gamine toute seule sur le sol gelé. Le gamin se déglingue sur les dernières notes d'une mélodie funèbre. Il a vu le petit cou se briser et son esprit a de suite renié l'information, comme indésirable et indésirée. Son grand corps ne laisse rien passer, pas même quand la chanson se brise enfin sur une dernière note à demi-faite. Personne n'en tient compte - il reprend sa respiration, observe les corps qui se dessinent comme des ombres mouvantes. Il aperçoit les demoiselles qui savourent leurs cocktails et il n'en faut pas plus pour que Warner quitte son poste et ne vienne fanfaronner. Vieille habitude qui lui vaut bien des punitions depuis le temps. Sourire insolent, courbette exagérée, sa victime du jour est une jolie brunette un peu trop bousculée. Tête penchée, air carnassier, et il lance son premier dé. "Vous devriez boire." Aucun conseil avisé dans ces quelques mots. "Qui sait si vous n'êtes pas la prochaine." Clin d'oeil. Il est idiot et fier de l'être, préparé à savourer l'hideux masque indigné de la demoiselle. Il attend avec impatience, compte les secondes, tic tac.
Horloge insensible qui le suit à chacun de ses pas.

résumé:
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Prudence Bellamy
Prudence Bellamy
la rose égarée



08/10/2015
11
laurence.
la belle astrid.
ahiṃsā


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MessageSujet: Re: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyVen 9 Oct - 5:38

Elle est morte, elle en est certaine.

Cette pièce, c'est le purgatoire, et lui, le saint père, qui les observe, qui les choisis. Du regard, elle fait un tour rapide de la pièce. Là, il y a des escaliers – les marches vers le paradis, qui sait si elle aura le privilège de les gravir? Ici, des portes. Elle mènent probablement en bas, là où la plupart finirons – au royaume maudit de Belzébuth. Cet endroit qu'elle a passé sa vie à éviter, mais qu'elle rejoindra fort probablement, étant femme, étant faible.

Le créateur tourne le dos, finalement, et pars, alors que plus loin, une demoiselle est remerciée de son passage, le cou rompu. Un frisson vif, comme une balle de neige frappant sa peau nue, grimpe la colonne vertébrale de la jeune prudente. Ce n'est pas de la peur, c'est plutôt de la surprise. La remerciée à été jugée rapidement - Une chance, vraiment.  L'hôte quitte la pièce, la musique envahit la salle et Prudence, lentement, s'approche du corps, laissé là, figé dans un instant déjà passé. Elle l'observe, les yeux curieux, les mains rejointes. La refroidie était sans doute belle, avant que sa flamme soit éteinte. À l'instant, elle a l'air plutôt effrayée, crispée. Son âme a sûrement passé une des portes redoutées – pense la vivante qui l'observe. Par tradition, elle fait un signe de croix, accompagné d'une prière silencieuse, celle réserve aux inconnus dont les meurtres font les manchettes, ou aux cimetières anonymes qu'elle croise en voiture.

Oh mort. Douce agonie. Un jour son tour viendra, et attentive, elle écoutera le jugement de son créateur; rêvant bien sûr d'atteindre l’Éden céleste.

Après ce moment de contemplation, la prude revient au purgatoire, remarquant les valets s'agitant autour d'elle, lui proposant boissons et friandises, qu'elle refuse poliment – Elle n'a pas travaillé pour toutes ses choses, un vol, ce serait, que de profiter des biens d'un autre. Pour éviter le brouhaha, elle s'excuse pour aller plus loin, vers un mur décoré, que peu d'invités ont approché.

résumé:
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Ksendra Schönborn
Ksendra Schönborn
la rose égarée



04/10/2015
91
la coupe de champagne à la main, le sourire railleur, silhouette au comportement hautain dans le hall.
cara.
keira knightley.
betsy.


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MessageSujet: Re: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyVen 9 Oct - 11:18

Comme une sentence qui décide de tomber, violemment. Une première gorgée, tentatrice, douce et qui brûle doucement le gosier. Une deuxième gorgée, qui se veut pour le plaisir d'apprécier l'alcool offert. Le compliment lâché, la première tirade d'une mascarade de mauvais goût alors que les prunelles claires balaient la pièce d'une attitude investigatrice. La mâchoire se serre, comme un spasme qui parcourt le corps et qu'elle cherche à contenir. Une phrase qui s'envole, pour elle. A son attention. Elle tourne le regard vers l'individu, belle donzelle qui s'est approchée innocemment, tout comme l'interrogation posée. Un haussement d'épaule. Bizarre. Ce n'est pas le mot qu'elle aurait employé. L'atmosphère dégageait une aura particulière. Peu commune. Qu'elle n'a jamais goûté. C'est nouveau, inédit, excitant. L'esquisse d'un sourire orne le faciès aux allures macabres de Ksendra, les pommettes si visibles, doucettement rosées par une poudre délicatement posée. Ksendra, elle ne laisse pas les craintes la submerger. Elle a toujours fait ainsi. Sa curiosité, bien trop grande à assouvir, masque les peurs qui peuvent se former dans son essence. « Disons que c'est... Ehm... » Original, qu'elle souhaite dire, pour conclure. Coupée dans son mot. Dans son élan. Elle ne trouve pas le terme qu'elle veut articuler. Des hésitations qui s'accumulent, elle plisse les yeux en regardant le sol, elle porte sa main libre sur l'une de ses tempes comme pour essayer de faire trouver les mots qu'elle souhaite prononcer. « Je... » Et dans une délicatesse monstrueuse, c'est un « Putain. » qui s'échappe d'entre ses lippes, perturbée du fait qu'elle n'arrive plus à s'exprimer correctement. Elle regarde les alentours, comme déphasée. Observe les silhouettes qui commencent à bouger. Elle renifle. Pourtant, elle n'a pas froid. Aucun courant d'air, aucun zéphyr venu chatouiller le bout de son nez. Ça coule trop rapidement pour ce ne soit que les effets d'un rhume. La main à la tempe vient se poser au-dessus de sa lèvre supérieure, frôlant l'une des narines. Ksendra, elle voit le résultat. Et elle manque un battement. Ne panique pas. qu'elle ne cesse de se répéter. Trace de carmin sur son index. Elle serre la mâchoire, davantage. Elle a toujours été comme ça. Fardeau sur les épaules. Le sang, quand il coule, il peine parfois à s'arrêter. Une coupure inoffensive pour les autres, est pour elle la pire chose qui puisse lui arriver.

Résumé:
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Sahel Zahar
Sahel Zahar
le tailleur de rosiers



06/10/2015
9
le hall
tania.
russell giardina.
wildworld.


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MessageSujet: Re: le hall, rez-de-chaussée.   le hall, rez-de-chaussée. EmptyDim 11 Oct - 20:05


Obnubilé, fasciné. Ses yeux rivés sur l'estrade, Sahel boit, ingurgite chaque parole bénite. L'âme qui s'envole à quelques mètres de lui n'arrache guère son attention. Quelle présence. Quelle prestance. Toute son attention est tournée vers lui. Admiration tût et camouflée derrière un visage marbré. Il n'a aucune expression, aucun sentiment ne traversant ses prunelles cendrée. Et il se sent vide lorsque Monsieur part. Il se sent las. Pourtant, il est temps, minuit sonne et Sahel se doit de jouer son rôle. Alors lorsque les virtuoses entament leur mélodie, lui, entame sa danse. Armé de son partenaire le plateau d'argent, il s'avance vers les demoiselles. Offre des coupes de champagnes à ces captives, comme pour alléger leur soirée. Il le pense Sahel, l’espère du moins et ce malgré ces gestes mécaniques. Il va, il vient à travers la salle, maison de la pièce de théâtre. Sahel s'attarde sur leurs visages et observe chacun de leurs mouvements. Ces oisillons. Il leur souhaite intérieurement de na pas perdre la vie tout de suite. Sahel se demande même laquelle retiendra l'attention de Monsieur. Laquelle estimera-t-il à la hauteur. Toujours muet, le valet spectateur, il aperçoit un liquide écarlate. Battements de paupières, pour être certain de ce qu'il voit. Puis il stoppe sa valse d'alcool et s'extirpe de l'ombre. D'un geste vif, il attrape sur sa soucoupe argentée un mouchoir en papier qui ne sera plus aussi blanc, et le tend à la demoiselle. Que se passe-t-il ?, et pour la première fois de la soirée il fait retentir sa voix bien trop contrôlé, d'un ton qu'il veut monotone et détaché.

Résumé:
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le hall, rez-de-chaussée.

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